Dans le contexte actuel, la capacité de se mouvoir librement et économiquement en toute sécurité est devenue un besoin vital pour beaucoup. Il est vrai que les transports en commun est économique, mais assez contraignant et offre peu de liberté, les deux-roues eux n’offre sue très peu de sécurité. À l’inverse, les véhicules personnels sont gourmands en carburants. S’offre alors l’alternative des voitures sans permis. De petites voitures dont la fonction première est d’assurer le déplacement des usagers sur de courtes distances. Ces VSP commencent à gagner du terrain, mais quels en sont les raisons ?
Généralités sur les VSP
Il faut savoir que les voiturettes sont soumises à la nouvelle réglementation européenne de 2013 qui définit les normes de ces engins. En somme, la vitesse maximale doit être de 45 km/h avec une puissance de 8,15 cv et un poids à vide de 425 kg carburant inclus.
Malgré le qualificatif « sans permis », le code de la route contraint les usagers nés après fin 1987 d’être titulaire du permis AM pour pouvoir conduire ces petites voitures.
Enfin, elles sont interdites d’autoroutes et de voies rapides sous peine d’amende et sont soumises à l’obligation d’assurance.
Pourquoi ça cartonne ?
Les origines du succès des mini-voitures se présentent sous plusieurs aspects. Déjà, son appellation est un indice très parlant. Certes, elles ne sont pas sans permis au sens littéral du terme, mais elles sont surtout une option plus sécuritaire aux scooters. Surtout pour les 14-18 ans qui en sont très intéressés. Les parents les préfèrent évidemment aux deux-roues pour leurs jeunots.
En parlant des parents, ce sont eux les cibles principales et les constructeurs ont touché dans le mille. La plupart des conducteurs ont été séduits à la fois par le design, mais surtout par la consommation très réduite des mini-citadines.
Les conductrices quant à elles ont aussi été attirées par le style additionné à la facilité de conduite des VSP, notamment pour se trouver un parking et se garer.
Quels horizons pour les quadricycles légers à moteurs ?
Même si les voiturettes sans permis cartonnent, certains conducteurs sont encore réticents à s’en procurer. Le principal frein reste les prix qui ne sont pas très avantageux pour les consommateurs. L’autonomie limitée joue aussi contre les VSP. Cela signifie qu’il peut encore y avoir des améliorations côté constructeurs.
Par ailleurs, les très petits véhicules n’ont pas aussi très bonne réputation vis-à-vis de ceux qui conduisent des voitures conventionnelles. Clichés venant du fait qu’elles se conduisent sans permis qu’il faut effacer à coups de communications.